Pour que se révèle notre nature profonde et pour accéder à notre potentiel, nous devons accomplir un travail concret sur nos façades, notre enfant intérieur, nos blessures, nos émotions refoulées, notre enfant intérieur, notre cruauté, nos démons, notre orgueil, nos peurs, notre égoïsme, égocentrisme etc…..
Le chemin de la guérison est parsemé de doutes, d’embûches, de résistances, de libérations, de révoltes, de moments difficiles, de découvertes, de surprises, de peines, de chagrins, de révélations, de joies, bref, de tout ce que nous pouvons expérimenter en tant qu’êtres humains sur le plan émotionnel et sentimental.
Il nous ramène à notre état d’unité initial où toute trace de séparation disparaît pour laisser la place à notre nature profonde, où notre personnalité est complètement transformée et au service de la Vie. Pour celà il faut arriver à se centrer dans son coeur (là ou de trouve notre divinité intérieure)
Guérir, c’est grandir en conscience. C’est retrouver notre dignité d’être humain.
Accepter tout ce que nous sommes, n’est pas toujours chose aisée. C’est changer notre relation avec tous les aspects de la vie, avec tous les aspects de notre vie. C’est changer notre vision du monde. C’est apprendre à voir les choses comme elles sont et non pas comme nous voudrions qu’elles soient.
C’est expérimenter cet espace infini dans lequel tout existe. C’est apprendre à mourir et à renaître sans arrêt, apprendre à vivre dans le moment présent, apprendre à regarder avec les yeux du cœur. C’est accepter notre humanité pour retrouver notre divinité. C’est un travail quotidien…
Or les expériences émotionnelles stockées à la mort physique, se manifesteront d’une incarnation à l’autre, et vont déterminer en partie les circonstances dans lesquelles nous renaissons. Certains, non seulement revivent la même expérience plusieurs fois dans le cours d’une vie, mais doivent se réincarner une ou plusieurs fois à cause d’un ego qui a soif de pouvoir et a oublié qu’il nest que le serviteur de notre coeur.
Nous devons surtout apprendre à reconnaître ce qui est bénéfique pour nous et ce qui ne l’est pas. Le seul moyen pour y arriver est de devenir conscients des conséquences de l’expérience. Tout ce que nous décidons ou non, ce que nous faisons ou non, ce que nous disons ou non et même ce que nous pensons et ressentons entraînent des conséquences non seulement individuellement mais sur toute l’humanité, d’où notre responsabilité de ce que nous jugeons comme extérieur à nous et qui nous dérange!
Tout ce qui est vécu dans la non acceptation s’accumule au niveau de l’âme. Celle-ci, étant immortelle, revient sans cesse sous différentes formes humaines ou non, avec le bagage accumulé dans sa mémoire d’âme. L’individu attire dans sa vie les expériences de l’abandon, de l’ humiliation, du rejet, de la trahison, de l’injustice, de la violence, de la peur… et recherche consciemment et inconsciemment dans le monde extérieur se qui se trouve en lui.
De ce fait, il augmente le blocage des chakras, inhibe ses émotions et compense ses frustrations par une fuite exagérée dans des activités ou dans un comportement négatif et par fois excessif. C’est seulement lorsque nos corps : mental, émotionnel et physique seront à l’écoute de notre Divinité intérieure que notre âme sera libérée.
Blâmer quelqu’un, c’est se déposséder de son propre pouvoir; c’est remettre entre les mains de l’autre la responsabilité de ses propres émotions. Il arrive que les agissements d’une personne de notre entourage déclenchent chez nous un malaise.
Ce n’est pas l’autre, bien sûr, qui s’est introduit par effraction dans notre énergie, c’est notre vide intérieur qui a autorisé inconsciemment cette intrusion. Être responsable de ses sentiments et de ses actes consiste en fait à maîtriser son pouvoir de réaction, c’est-à-dire apprendre à devenir conscient de ses réactions au lieu de les subir. Etre en action et non en réaction.
Pour plusieurs d’entre nous, le pardon est une notion difficile à saisir et qui prête à confusion. Sachons cependant qu’il existe une différence entre le pardon et l’acceptation. Pardonner à quelqu’un ne revient pas nécessairement à fermer les yeux sur son comportement !
Le pardon se passe dans le coeur et la tête de celui qui pardonne et ne concerne nullement la personne qui en est l’objet. Cependant, celà peut être une révélation pour l’autre qui sentira un changement d’énergie en provoquant en lui quelquefois une prise de conscience.
Le vrai pardon consiste à se libérer soi-même de la souffrance. Il suffit simplement de se détacher de l’énergie négative à laquelle on avait choisi de s’accrocher.
Facile à dire, certe, quelque fois il est necessaire de se faire aider quand la douleur est trop intense, il n’y a pas de honte à celà, la libération est à ce prix!
Source: www.plenitude-armony.ch