Voici ci-dessous une partie de l’article d’un bon auteur qui partage régulièrement ses expériences et réflexions en particulier dans le domaine de la glisse hors des frontiières de la matière plus communément appelée voyage astral ou encore sortie hors du corps. J’adhère aux idées qui sont avancées sur ce regard autour de la vie, et plutôt que de me répéter(cf mon livre), retrouvez une autre forme de sensibilité et son expression que j’aime beaucoup.
Merci à toi jeune ‘padawan’. 👍

Liberté
 
Il y a quelques jours je vivais une expérience bien différente de d’habitude. Brisant un rêve, je me retrouve sous la couette, dans cet état si particulier entre la veille et le sommeil. Je décide de sortir. J’arrive à me décrocher, je me redresse et… pour une raison bien étrange, ma tête commence à tomber en direction du sol, comme si elle pesait plus que le reste. Je commence à chuter vers le sol. Je ne peux plus bouger. En principe, je me serais débattu, j’aurais essayé de bouger mon énergie, en un mot : j’aurais lutté. Mais cette fois-ci, j’aborde différemment le problème : en fait, il n’y a aucun problème. Je décide de lâcher prise intégralement.
Je retrouve ma liberté de mouvement et j’arrive à traverser le mur sans difficultés.
Au lieu de trouver le décor habituel du jardin, je me retrouve dans un endroit très beau, la lumière est magnifique. Ma pensée est rapide, fluide, efficace, directe. Je ne ressens aucun danger, aucune agression. Je ressens une sécurité incroyable, ce qui me fait réaliser sur le moment que ce que j’appelle sécurité sur Terre est un vague concept assez flou par rapport à la sérénité que je ressens maintenant… Ma lucidité est très présente, ma mémoire fonctionne rapidement. Je sais où je suis, d’où je viens. Je sais exactement ce qui devrait se trouver à cet endroit, mais je suis d’un autre côté absolument ravi d’être dans ce décor vallonné et merveilleux. Je n’ai qu’une idée en tête : voler, reprendre ma liberté. Je décide de décoller et c’est fascinant, je ne ressens pas de gravité, mon « corps » est léger, et je décolle très facilement à une grande hauteur. Wow! J’explore, mon regard se porte en contrebas, et je n’ai pas d’autres mots, c’est magique. Et complètement différent de ce que j’ai l’habitude de vivre en sortie, vraiment complètement différent.
Cet état me fait prendre un recul très important par rapport à ce que je vis sur Terre. Je réalise qu’il existe une infinité formes de réalités possibles, et parmi elles des réalités, comme celle où je suis actuellement -ce n’est qu’un avis très personnel- vraiment plus cool qu’ici, dans lesquelles mes « capacités », ma pensée, ma lucidité, ma mémoire, mon bonheur se déploient dans toutes les directions, laissant sur le bord ce que je croyais être « moi ».
Je réalise sur le moment que la Terre et son expérience dans la dimension physique, n’est un grain de sable, un bout infiniment nanoscopique de la réalité, qui n’a pas plus d’importance qu’un autre, dans lequel nous jouons au théâtre, dans lequel nous jouons à croire un maximum à nos rôles, notre position, notre « fonction », notre personnalité… dans laquelle nous jouons à faire « comme si » toutes choses étaient extraordinairement importantes. Dans lequel nous jouons à ceux qui avons compris, ceux qui savent comment ça marche. Comment ai-je pu un jour extrapoler mes découvertes et ma compréhension ? Je ne fais des stats que sur une population : l’humain, que sur une « dimension », et sur une seule planète, la Terre. Le vertige de réaliser que je ne comprend rien, que je ne sais rien. Le vertige de réaliser qu’un jour, j’ai cru comprendre et englober la réalité grâce à mes concepts. L’immensité s’ouvre et mon mental n’arrive même pas à accrocher un petit bout de ce qu’elle est. Il ne comprend même pas le mot. A la place, il superpose un ensemble de concepts confortables, de prêts-à-penser, de by-pass qui savent se faire oublier, par confort, un ensemble qui me fait croire que je sais beaucoup de choses alors que je ne sais rien, un ensemble qui me fait croire que je suis important, intelligent, au sommet de l’évolution, alors que je ne le suis très clairement pas. Même pas un peu.
Le « paradoxe » s’installe, d’un côté, ces choses sont, ou semblent, importantes, d’un autre, elles ne sont rien. Une sorte de « curseur », de la croyance forte, l’identification, à nous, à des groupes d’humains, à des idées, l’engagement puissant, vers le désengagement, la « désidentification », où encore paradoxalement, le sentiment de conscience, d’exister, ne fait que croître. Il ne tient qu’à moi de bouger le curseur dans telle où telle direction. Question de point de vue…
Ce qui est sûr, c’est que je comprend de moins en moins. Une bonne nouvelle du coup, non ?
source à lire et blog à explorer: explorationconscience.wordpress.com

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